Je viens de Guadalajara au Mexique, une zone de fiesta connue pour les mariachis et la tequila. Parfois, je suis gênée de dire que je suis mexicaine, parce que les gens imaginent tout de suite qu’on est tout le temps en train de faire la fête. Moi, pas. D'ailleurs, je n’aime pas la tequila !
Ce qui me manque, c’est le mouvement et le bruit qu’il y a partout au Mexique : la musique y est très présente, que ce soit au supermarché ou dans les voitures. Les gens se parlent dans la rue. Ici c’est très silencieux, et ça me fait me sentir seule.
Mon mari a toujours voulu voyager. Moi, je n’avais jamais pensé vivre à l’étranger, mais j'ai vu les choses différemment quand ma fille est née : elle a un trouble de l’autisme et, au Mexique, l’accès à la médecine n’est pas égalitaire. Pour aller chez le meilleur neurologue, ça coûte vraiment très cher. Ma priorité était de m’occuper d’elle, et quand mon mari a reçu une proposition de travail en Belgique, nous avons accepté.