Patricia

Atelier psycho

Qui suis-je dans les yeux de l'autre ? Avons nous tous et toutes des préjugés ? Pourquoi, et comment faire pour les dépasser ?

Patricia était psychologue au Mexique. Ici, elle propose un atelier d'animation interculturelle, dont l'idée est d'organiser à un réel moment de rencontre et de partage, qui mène à repenser notre relation à l'Autre.

Patricia parle nous de ton parcours

Je viens de Guadalajara au Mexique, une zone de fiesta connue pour les mariachis et la tequila. Parfois, je suis gênée de dire que je suis mexicaine, parce que les gens imaginent tout de suite qu’on est tout le temps en train de faire la fête. Moi, pas. D'ailleurs, je n’aime pas la tequila !

Ce qui me manque, c’est le mouvement et le bruit qu’il y a partout au Mexique : la musique y est très présente, que ce soit au supermarché ou dans les voitures. Les gens se parlent dans la rue. Ici c’est très silencieux, et ça me fait me sentir seule.

Mon mari a toujours voulu voyager. Moi, je n’avais jamais pensé vivre à l’étranger, mais j'ai vu les choses différemment quand ma fille est née : elle a un trouble de l’autisme et, au Mexique, l’accès à la médecine n’est pas égalitaire. Pour aller chez le meilleur neurologue, ça coûte vraiment très cher. Ma priorité était de m’occuper d’elle, et quand mon mari a reçu une proposition de travail en Belgique, nous avons accepté. 

Tes plus grandes passions

Quand j’étais jeune, je m'intéressais à la philosophie, la littérature, l’écriture, la photographie… Je pensais étudier la communication, mais c’est finalement mon envie d’aider les autres qui a pris le dessus ; je voulais mettre à profit mes goûts pour ces matières et me suis dirigée vers l’aide thérapeutique : la conversation, le dialogue, le "prendre soin" de l’autre.

Quand j’ai commencé la psychologie, il y avait très peu de demandes pour ce type d’étude, et on n’y avait recours que pour des cas très graves. J’ai appris la thérapie narrative et collaborative. Ce sont des créations assez récentes. J’ai d’ailleurs eu cours directement avec ceux qui les ont développées : un australien et une américaine. J’ai ensuite fait une maîtrise en thérapie familiale.

Qu'est-ce-que tu aimes le plus à Liège ?

Les personnes à Liège sont très respectueuses. Au Mexique on peut vite se sentir envahi.e : les gens parlent beaucoup, et veulent tout savoir. Par exemple, par rapport à ma fille qui est autiste, je trouve qu’il y a ici plus de compréhension et de respect. J’aime aussi le fait que tout soit plus organisé, avec une véritable intention de donner des services de qualité, et donc plus respectueux. Par exemple, les bus au Mexique sont terribles : sales, bondés, avec des chauffeurs qui doivent aller le plus vite possible pour gagner plus…

J’aime vivre dans un environnement avec de la diversité. Il y a un mur avec des photos de visages sur la place Saint-Etienne, que j’adore regarder : il y a des visages d’âges et d’origines différents. J’aime aussi voyager en camion et écouter des conversations dans différentes langues.

Quel est ton plus grand souhait ?

Les personnes à Liège sont très respectueuses. Au Mexique on peut vite se sentir envahi.e : les gens parlent beaucoup, et veulent tout savoir. Par exemple, par rapport à ma fille qui est autiste, je trouve qu’il y a ici plus de compréhension et de respect. J’aime aussi le fait que tout soit plus organisé, avec une véritable intention de donner des services de qualité, et donc plus respectueux. Par exemple, les bus au Mexique sont terribles : sales, bondés, avec des chauffeurs qui doivent aller le plus vite possible pour gagner plus…

J’aime vivre dans un environnement avec de la diversité. Il y a un mur avec des photos de visages sur la place Saint-Etienne, que j’adore regarder : il y a des visages d’âges et d’origines différents. J’aime aussi voyager en camion et écouter des conversations dans différentes langues.